Dès ce lundi 6 février, les stations de Courchevel et Méribel accueillent les Championnats du monde de ski alpin. Cette 47e édition devrait sourire aux Suisses, dont la délégation sera emmenée par Lara Gut-Behrami et Marco Odermatt. Découvrez les chances de médaille pour chaque athlète et chaque course.
Marco Odermatt
Super-G le 9 février
Descente le 12 février
Géant le 17 février
Marco Odermatt survole cette saison. Sa blessure à un genou n’est plus qu’un mauvais souvenir. Le Nidwaldien de 25 ans peut viser trois titres mondiaux. Il pourrait même se lancer dans le combiné alpin. En Savoie, le nouveau roi du ski cherchera aussi à faire oublier ses premiers Championnats du monde ratés, en 2021 à Cortina (It).
Lara Gut-Behrami
Descente le 11 février
Géant le 16 février
Lara Gut-Behrami doit défendre deux titres de championne du monde, en géant et en super-G. Toujours dans le coup cette saison, la Tessinoise sera difficile à battre. La skieuse de 31 ans peut viser trois médailles. Elle en compte déjà huit dans son riche palmarès.
Wendy Holdener
Parallèle le 15 février
Géant le 16 février
Slalom le 18 février
Wendy Holdener va-t-elle lancer la récolte suisse dès la première course? La double championne du monde de la discipline sera l’une des favorites du combiné alpin ce lundi 6 février. La Schwytzoise est entrée dans une autre dimension cette saison en fêtant ses deux premiers succès en slalom. Elle sera aussi candidate à l'or entre les piquets, à condition que Mikaela Shiffrin se rate.
Loïc Meillard
Super-G le 9 février
Parallèle le 15 février
Géant le 17 février
Slalom le 19 février
Le Romand a débloqué son compteur en Coupe du monde de géant dans la nuit de Schladming (Aut). Un succès qui fait du skieur d’Hérémence un concurrent de Marco Odermatt pour le titre mondial. Il ne faut pas non plus oublier Gino Caviezel, qui est aussi monté sur le podium en Autriche. En combiné, Loïc Meillard aura une chance dès le début de la compétition. Il avait obtenu le bronze aux Mondiaux de Cortina en 2021. Un métal aussi remporté lors du décrié géant parallèle.
Corinne Suter
Descente le 11 février
C’est simple, Corinne Suter est tenante du titre de l’épreuve reine, la descente, aussi bien aux Jeux olympiques qu’aux Championnats du monde. La spécialiste de vitesse se sublime lors des grands rendez-vous. Dans les Dolomites, elle avait encore pris l’argent en super-G, complétant un doublé suisse derrière Lara Gut-Behrami. La Schwytzoise s’est fait peur en tombant la semaine dernière à Cortina, mais elle devrait être d’attaque.
Niels Hintermann
L’équipe de Suisse est orpheline de Beat Feuz. Son successeur pourrait s’appeler Niels Hintermann. À 27 ans, le descendeur a fêté un podium prestigieux (3e) à Kitzbühel (Aut). Un résultat relégué au second plan par le week-end d’adieu de «Kugelblitz».
Daniel Yule
Le Valaisan devra ronger son frein jusqu’au dernier week-end de compétition. Déjà sacré par équipe aux JO (2018) et aux Mondiaux (2019), le slalomeur est désormais mûr pour décrocher sa première médaille individuelle lors d'un grand événement. Ses deux victoires à Madonna (It) et Kitzbühel cette saison font de lui un favori en puissance à Courchevel. Il ne faut pas oublier Ramon Zenhäusern entre les piquets. Le Haut-Valaisan est revenu sur le podium à Schladming fin janvier (2e).
Michelle Gisin
Super-G le 8 février
Descente le 11 février
Géant le 16 février
Slalom le 18 février
Michelle Gisin connaît un hiver compliqué depuis son changement de matériel. Double championne olympique en titre de combiné, l’Obwaldienne aura sa chance dans la discipline. Elle y a déjà remporté le bronze (2021) et l’argent (2019) aux Mondiaux. Plus à l’aise en super-G et en descente, elle semble trop éloignée des meilleures pour espérer monter sur le podium dans les disciplines techniques.
Les quatre mousquetaires
La sélection pour l'épreuve par équipe sera annoncée plus tard. Loïc Meillard, Andrea Ellenberger ou Wendy Holdener font partie des prétendants à une place dans le quatuor. La neige savoyarde avait porté chance aux Suisses, qui ont remporté l’épreuve lors des finales de la Coupe du monde en mars 2022.
Production
Creative Lab Blick Suisse romande
Photographies
AFP/Keystone
Textes
Ugo Curty
Développement
César Greppin