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A votre avis, où se niche aujourd’hui l’essentiel de l’impact carbone d’une tasse de café Nespresso ? L’emballage ? Non ! Le conditionnement compte pour 14 % seulement des émissions totales. La distribution ? Encore raté ! Acheminer les capsules dans les différents points de vente en Suisse, n’en représentent que 2 %. En réalité, l’impact carbone d’une pause café se niche dans deux aspects : l’approvisionnement (35 %), et la phase de préparation à la maison (45 %).
C’est ce qu’a démontré en 2019 une enquête de l’entreprise de conseil environnemental Quantis, validée par trois experts indépendants. La méthode comparait différentes solutions de préparation, et avait notoirement révélé que l’impact CO² d’une tasse de Nespresso Original lungo était inférieur de 30 % à celle de la plupart des machines automatiques à grains. De quoi battre en brèche bien des idées reçues !
Des chiffres étonnants, qui s’expliquent en plongeant dans le détail de l’analyse du cycle de vie (ACV) d’une tasse de café Nespresso. Cette méthode scientifiquement reconnue permet des comparaisons solides, selon des normes universelles. Elle est aussi une source d’information précieuse, parce qu’elle révèle la plupart des impacts environnementaux d’un produit, souvent invisibles ou impensés au quotidien.
Quantis a ainsi disséqué ce qui se cache derrière ce geste anodin : boire une tasse de café. Le moindre détail a été passé en revue et comptabilisé sur le plan environnemental. Des substances agrochimiques, à l’énergie ou l’eau requises pour la production de cerises de café, à la collecte et au recyclage des capsules en aluminium, en passant par l’efficience thermique du site de production, ou encore la préparation d'une tasse et à son nettoyage !
Ce travail minutieux révèle donc que l’empreinte carbone s’explique surtout par deux étapes a priori hors du champ d’actions direct de l’entreprise, mais que Nespresso a investi avec force, pour en diminuer les émissions : la culture et l’acheminement du café vert (35 %) ainsi que la phase de préparation à la maison (45 %).
Penchons-nous sur la première étape, l’approvisionnement en café vert. Au sein de ce domaine, une nouvelle idée reçue à déconstruire. Non, la majeure partie de ces émissions ne vient pas de l’acheminement du café. Il est en réalité dû, pour partie, aux produits agrochimiques et fertilisants encore majoritairement utilisés de par le monde. La priorité de Nespresso a donc été de développer un programme d’appui aux caféiculteurs visant à mettre en place des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Un changement anticipé il y a des décennies : 2023 marque les 20 ans de son programme AAA pour une Qualité Durable™.
Co-créé en partenariat avec l’ONG Rainforest Alliance, ce programme unique permet d’améliorer la qualité du café et la productivité des exploitations grâce à des pratiques agricoles durables, réduisant les émissions carbones.
18
Pays dans le Programme AAA (2021)
142.754
Caféicultrices-eurs dans le Programme AAA (2021)
49.3%
Volume de café vert certifié* (2021)
490+
Agronomes dans le Programme AAA (2021)
45m
Investissements en CHF dans les opérations liées au café (assistance technique, et services premiums, 2021)
316m
Investissements cumulés en CHF dans les opérations liées au café (assistance technique, services premiums, 2014-2021)
33%
De femmes agronomes au sein du Programme AAA (2021)
Par exemple, les caféiculteurs s’engagent à ne commettre aucun acte de déforestation. En échange, ils bénéficient de formations et de conseils dispensés par une équipe de plus de 490 agronomes, leur apprenant des pratiques agricoles régénératrices.
Et les effets sont visibles : aujourd’hui, 67 % du café sourcé par Nespresso a atteint le niveau bronze sur la scorecard du café régénératif de Rainforest Alliance*. Ce chiffre devrait atteindre 95 % en 2030.
Bonne nouvelle, ce travail fait coup double ! Car l’agriculture régénératrice dépasse les seuls enjeux carbone. Elle participe d’une vision large ou intégrale de l’écologie. Il ne s’agit pas seulement de limiter les engrais chimiques, mais de répondre à plusieurs défis à la fois : réduire les impacts dus aux changements climatiques, régénérer la biodiversité, construire des communautés de vie solides autour des caféicultrices et caféiculteurs et assurer leur sécurité financière.
L’enjeu est de respecter la nature et les humains. Face à la pénibilité du métier, aux enjeux que posent les catastrophes naturelles et sécheresses toujours plus fréquentes, les jeunes cultivateurs voudront-ils prendre la relève ? Nespresso travaille depuis des années à de multiples solutions pour procurer une sécurité économique à ses communautés de producteurs.
Parmi les projets en cours : soutenir la viabilité des exploitations en leur apportant de nouvelles sources de revenus, garantir un prix d’achat minimal du café hors des fluctuations du marché. Un prix aligné sur le montant minimum garanti par le commerce équitable (Faitrade Minimum Price). Enfin, Nespresso propose des solutions de retraites et d’assurances simples et sûres, construites avec des partenaires solides. Ici, les nouvelles technologies apportent une contribution précieuse : en Colombie, un système d’évaluation des précipitations par satellite facilite les dédommagements économiques après une catastrophe naturelle. Une fois le manque ou l’excès de précipitations détecté pour une récolte, le remboursement pour le producteur est automatique.
Enfin, examinons la phase de préparation du café à la maison, l’autre principal secteur d’impact. Pour agir dans ce domaine, Nespresso a toujours misé sur des machines innovantes, réparables et efficientes énergétiquement. Mais dans un souci de circularité, l’entreprise s’efforce d’augmenter le nombre de machines reconditionnées. Ces dernières intègrent une part toujours plus grande de plastiques recyclés et de composants et matériaux recyclables. Leur efficacité énergétique ne cesse de s’améliorer. De plus, en 2022 en Suisse, le programme pilote RELOVE a permis de retourner et faire réparer son appareil dans les boutiques Nespresso… Parce que prolonger la durée de vie d’un produit, c’est réduire son impact carbone… Et diminuer les déchets !
Assurer la durabilité d’une tasse de café demande donc un travail très en amont de la chaîne de production. Mais Nespresso s’implique aussi sur l’aval, et ce depuis des décennies. Si le conditionnement en capsule ne représente que 14 % de l’impact carbone d’une tasse de Nespresso lungo, la marque suisse déploie depuis 32 ans un système de recyclage extrêmement poussé et simple pour ses consommateurs. Aujourd’hui, 72% des capsules Nespresso consommées à la maison sont récupérées dans plus de 3700 points de collecte en Suisse et à travers le service gratuit « Recycling at Home ». Ce dernier permet de retourner ses capsules usagées par La Poste, en les déposant simplement dans sa boîte à lait.
L’aluminium et le marc de café ainsi récupérés ont donné naissance à une série de produits design et upcyclés, issus de collaboration avec des marques iconiques, (Caran d’Ache, Victorinox...) Dernières nées de cette série d’innovation, les baskets « RE:GROUND » de Zèta x Nespresso. Elles intègrent en partie du marc de café Nespresso recyclé, l’équivalent de 12 espressos!
La durabilité chez Nespresso aujourd’hui provient donc d’un travail régulier, précis et minutieux, entamé il y a des décennies. Elle suppose de sensibiliser des générations entières, de changer des habitudes de production, de consommation, de développer de nouvelles technologies et solutions, de mesurer les impacts avec toujours plus de précision…
Une démarche qui demande un engagement sur le temps long, et qui a été récompensée. Depuis 2022, l’entreprise suisse est certifiée B Corp. Ce label indépendant qui établit des normes de performance sociale et environnementale vérifiées et élevées, passe en revue la gouvernance de l’entreprise, l’impact environnemental ainsi que toutes les répercussions pour ses clients, partenaires, fournisseurs, employés… Grâce à l’effort de toutes ses parties prenantes, l’impact carbone d’une tasse de café Nespresso a diminué de 24 % depuis 2009.
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