Lynn Bertholet rêve d’être la première élue trans au Conseil national. Messages vocaux colériques, textos analytiques: durant 436 jours, la Verte genevoise s’est confiée à Blick, sans épargner son parti. L’immersion multimédia que vous allez vivre est rarissime.
436 jours. De l’annonce de sa candidature le 10 août 2022 à la veille des élections fédérales du 22 octobre 2023, moi, journaliste à Blick, j’ai suivi la Verte Lynn Bertholet à la trace. Principalement via WhatsApp: confidences et coups de gueule par messages vocaux — «Hello Amit, c’est Lynn» — ou textos, photos, captures d’écran, … Mais aussi en «présentiel», à vélo, à la rencontre de la population genevoise ou lors d’un débat électoral en terrain hostile.
Inexpérimentée en politique mais personnalité médiatique, la Genevoise veut devenir la première femme trans conseillère nationale. Spécialiste du monde de la finance, la sexagénaire est aussi une franc-tireuse, qui ne ménage personne, et surtout pas son propre parti. «Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Et si on me vire après cet article…»
Ce reportage multimédia est une plongée exceptionnelle dans les coulisses d’une campagne particulière: celle de tous les dangers. Pour les écologistes, en chute libre dans les sondages. Mais aussi pour les personnes trans, régulièrement visées par l’Union démocratique du centre (UDC), qui a fait de la lutte contre le «wokisme» une thématique nationale.